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| Posté le 13-04-2005 à 13:41:11
| Désolé Théo, je sais que c'est un peu tard!!! Mais au cas où tu retombe dessus au bac, ça pourra te servir!!! Tout d'abord, pour ceux qui aurai pas remarquer, je recopie le poème d'ouverture du texte. Ce poème est très significatif de l'autobiographie qui suit et des motivations de Primo Levi qui est l'inventeur du "devoir de mémoire". Si c'est un Homme
Vous qui vivez en toute quiétude Bien au chaud dans vos maisons, Vous qui trouvez, le soir en rentrant La table mise et des visages amis, Considérez si c'est un homme Que celui qui peine dans la boue, Qui ne connaît pas de repos, Qui se bat pour un quignons de pain, Qui meurt pour un oui ou pour un non. Considérez si c'est une femme Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux Et jusqu'à la force de se souvenir, Les yeux vides et le sein froid Comme une grenouille en hiver. N'oubliez pas que celaa fut, Non, ne l'oubliez pas: Gravez ces mots dans votre coeur. Pensez-y chez vous, dans la rue, En vous couchant, en vous levant; Répétez-les à vos enfants. Ou que votre maison s'écroule, Que la maladie vous accable, Que vos enfants se détournent de vous. Okay, le poème est pas magnifique, on comprend pas tout mais il est réèlement mieux en Italien, je vous le posterai un de ces jours!
Message édité le 13-04-2005 à 14:26:34 par Eona
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| Posté le 13-04-2005 à 14:23:43
| Quelques citations qui peuvent être utiles (je l’ai ai trouvées dans un site, j’ai rajouté des explications) Chapitre 1 : "Aucun des gardiens, ni italiens ni allemands, n'eut le courage de venir voir à quoi s'occupent les hommes quand ils savent qu'ils vont mourir" (P.Levi, avec d’autres prisonniers juifs, est dans camps d’internement (différent des camps de concentration) ils ont reçu l’ordre de se préparer pour un long voyage, ils pensent tous se faire exécuter) Chapitre 2 : "Il est impossible d'aller plus bas : il n'existe pas, il n'est pas possible de concevoir condition humaine plus misérable que la nôtre" (p. 26) "Plus rien ne nous appartient : ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux" Chapitre 3 : "Ici, se laver tous les jours dans l'eau trouble d'un lavabo immonde est une opération pratiquement inutile du point de vue de l'hygiène et de la santé, mais extrêmement importante comme symptôme d'un reste de vitalité, et nécessaire comme instrument de survie morale" (Primo. L. apprend que se laver est seulement une façon de se sentir humain malgré tout, de ne pas se faire dépasser par la réalité du camp) Chapitre 4 : "Ici, pour survivre, il faut avoir accumulé une longue expérience de la lutte de chacun contre tous." Chapitre 9 : "Nous voudrions faire observer à quel point le Lager a été, aussi et à bien des égards, une gigantesque expérience biologique et sociale." (Dans son texte, Primo Levi, décrit son expérience sur un ton qui n’est ni lyrique ni tragique, il la décrit comme une expérience scientifique, sur un ton presque neutre.) "Enfermez des milliers d'individus entre des barbelés, sans distinctions d'âge, de condition sociale, d'origine, de langue, de culture et de murs, et soumettez-les à un mode de vie uniforme, contrôlable, identique pour tous et inférieur à tous les besoins: vous aurez là ce qu'il peut y avoir de plus rigoureux comme champ d'expérimentation, pour déterminer ce qu'il y a d'inné et ce qu'il y a d'acquis dans le comportement de l'homme confronté à la lutte pour la vie." (Idem) "On a parfois l'impression qu'il émane de l'histoire et de la vie une loi féroce que l'on pourrait énoncer ainsi : "Il sera donné à celui qui possède, il sera pris à celui qui n'a rien" ". Chapitre 12 : "C'est à Lorenzo que je dois de n'avoir pas oublié que moi aussi j'étais un homme" (Lorenzo était un civil, qui, contrairement aux autres civils, apportait de la nourriture à Primo Levi sans rien demander en échange). Chapitre 13 : "La lutte contre la faim, le froid et le travail laisse peu de place à la pensée" "Si j'étais Dieu, la prière de Kuhn, je la cracherais par terre". (Kuhn est un prisonnier qui n’a pas été sélectionné pour partir aux fours crématoires, il en remercie Dieu, Primo Levi est indigné qu’on puisse penser à Dieu à ce moment là, alors que tout ce qui se passe est inhumain) Chapitre 16 : "Détruire un homme est difficile, presque autant que de le créer : cela n'a été ni aisé ni rapide, mais vous y êtes arrivés, Allemands. Nous voici dociles devant vous, vous n'avez plus rien à craindre de nous : ni les actes de révolte, ni les paroles de défi, ni même un regard qui vous juge." Chapitre ?? : "La nouvelle n'éveille en moi aucune émotion directe. Il y avait plusieurs mois que je n'éprouvais plus ni douleur, ni joie, ni crainte, sinon de cette manière détachée et extérieure, caractéristique du Lager, et qu'on pourrait qualifier de conditionnelle : si ma sensibilité était restée la même, pensais-je, je vivrais un moment d'émotion intense."
Message édité le 13-04-2005 à 14:25:05 par Eona
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